Voyage au fil de l’eau en canot au coeur du Québec

Voyage au fil de l’eau en canot au coeur du Québec

Vous rêvez de dépaysement,  des endroits hors des sentiers battus, nous vous proposons, dans nos programmes, une mini aventure en canot sur eau vive au cœur du Parc National de Mont Tremblant.

La chanson de la rivière du Diable est une chanson aux 1000 voix que vous découvrirez dans la quiétude des lieux. Votre guide vous fera une petite explication pour que vous puissiez profitez au maximum de cette expérience magique de cette descente de la rivière du Diable. Vous voguerez ainsi au fil de l’eau à la force de vos bras qui actionneront  vos pagaies.  Seul au monde, vous vous sentirez alors. Le repas du midi sera servi en pique-nique sur arrière fond de montagnes, et au grand air vivifiant. Savourez le silence et la sérénité de ces lieux sauvages de nature préservée qui vous accueillent.  De belles rencontres pourront ponctuer votre descente.  Cette journée offre un véritable dépaysement en pleine nature et vous fera découvrir les grands espaces sous une autre perspective, à la vitesse du courant.

 

 

Ici au Québec, on parle de canot et non de canoé. Et même si  la langue française a consigné dans le dictionnaire du 17 e siècle  les 2 terminologies, les canadiens français n’ont jamais adopté cet usage, le considérant comme un anglicisme. Ici on défend la langue de Molière !

Le canot est un type d’embarcation légère mue à la pagaie simple, destiné à la navigation sur les rivières et les lacs. Construit à l’origine par les peuples nord-amérindiens, le canot moderne est aujourd’hui utilisé dans diverses pratiques récréatives et sportives. Le canot est à ne pas confondre avec le kayak (embarcation des Inuits).

Les embarcations humaines les plus anciennes étaient construites par les Amérindiens à partir d’un tronc d’arbre évidé ou encore à partir d’une structure en bois de cèdre, le plus souvent, sur laquelle les écorces de bouleaux étaient cousues avec des racines d’épinette. fendues dans la longueur.  L’étanchéité et le colmatage des coutures étaient réalisées avec de la résine de conifères. Les embarcations typiques avaient une longueur de 6 mètres et pouvaient charger jusqu’à 450 kg avec deux ou trois convoyeurs, Cette embarcation était très légère (facilitant le portage), très maniable, mais aussi très fragile.

 

 

 

Le canot était un indispensable du XVIIIe et au XIXe siècle pour explorer les régions inconnues. À partir de la moitié du XIXe siècle, les canots étaient construits en planches de bois. La construction de canots d’écorce fut ainsi abandonnée (avec la raréfaction du bouleau blanc), mais préservée de l’oubli par de lointaines tribus amérindiennes. Au début du XXe siècle, le canot disparut progressivement comme moyen de transport utilitaire.  Il faudra attendre  les années 1950 pour que le canot réapparaisse doucement et, enfin, les années 1980 pour que cette activité soit populaire.  Il y eut alors les canots  en aluminium appréciés pour leur solidité, leur légèreté et l’absence d’entretien, avant l’arrivée des canots en fibre de verre,  kevlar ou ABS.

 

Dans les rivières, l’eau effleurée symbolise ce qui vient de se passer et ce qui aura lieu, de la même façon que le temps présent.
Léonard de Vinci

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