Le Bonheur dans la Douceur

Le Bonheur dans la Douceur

Mars…. Voici l’heure douce de la douceur qui sonne ! Qui l’a remarqué ? Et pourtant, sans bruit, elle prend place. La vie elle-même fait acte de douceur, en autant qu’on veuille bien et qu’on prenne le temps de la voir !

La Douceur dans la Nature

Dans la nature, la douceur a pris tout l’espace… Le vent souffle moins fort, les oiseaux reviennent dans le ciel, les nuages disparaissent les uns après les autres, le soleil devient plus chaud et réchauffe la terre de ses doux rayons. La nature se réveille de son sommeil hivernal. Les paysages s’ornent de ravissement. La douceur s’accorde avec la nature pour devenir verbe.

Le chevreuil, animal totem en sagesse amérindienne est l’animal qui symbolise la douceur. Il nous incite à apporter douceur et grâce dans tous les aspects de notre vie. La sagesse de ce totem nous rappelle aussi d’être doux avec vous-même et avec les autres. La grâce et la douceur caractéristiques de cet animal totem font écho aux qualités qui émergent quand on mène une vie à partir du cœur.

La Douceur dans la Vie

Patiente, la douceur attend son heure pour que le cœur de l’homme la reconnaisse. Elle passe bien souvent son tour, elle ne veut pas faire de bruit, restant alors tapie au plus profond du cœur de l’être humain .Il en est ainsi de le la douceur (ou douce heure)… dans sa subtilité, ayant élue demeure dans la profondeur du cœur !

Il y a multitude d’occasions de douceur puisque faisant partie de la nature du cœur. Mais il y a aussi tant d’ennemis de la douceur.

L’orgueil sait se parer de ses plus beaux atouts pour éloigner les cœurs de la douceur.

Retrouver une relation d’unité avec la nature en prenant conscience de son rôle dans notre vie pourrait être un des tout premiers gestes de douceur à pratiquer dans le quotidien pour ramener la douceur envers la terre et la faire vibrer de bonheur enfin !

Laisser la place à l’autre dans un esprit bienveillant demeure un total défi puisque les idées communément véhiculées du mental incitent à la solitude, au jugement, à la comparaison. Or le Non Jugement et la Bienveillance, vertus du mois de janvier et février sont amis de la douceur… Et là encore, si l’on est doux envers soi, on est alors enclin à être plus doux envers les autres, plus empathique. Chaque être humain est son sur son propre chemin spirituel.

Si à une époque, on a pu écrire « Heureux les doux ils obtiendront la terre promise », la société d’aujourd’hui considère la douceur comme une faiblesse, une innocence à la limite de l’inconscience.

Son synonyme, la lenteur a tout aussi mauvaise presse. Dans une ère informatique ouverte sur la communication avec le monde, la multitude des tâches, la danse folle d’être partout à la fois, l’être humain est encouragé à être réactif au plus vite. Ainsi, pris dans le mouvement effréné, l’être humain se trouve à toujours courir, courir contre la montre, contre l’absence, course pourtant perdue d’absence, Nul ne saurait rattraper le temps ou être partout à la fois.

Mais être réactif le plus vite possible conduit à réagir dans le tumulte des ardeurs, dans l’impatience. Pas de temps donné pour se retirer dans son espace intérieur, écouter le discernement de la voix du cœur qui mènerait à une action réfléchie, mûrie… C’est alors que des mots durs, violents, parfois aussi des gestes font surface. Personne n’est vraiment entendu en criant. Personne ne saurait atteindre les cœurs par la force de violence. La brutalité appelle juste la peur alors que la douceur entrouvre le cœur et le rassure. Un cœur peut être doux et ferme à la fois.

Aujourd’hui comme jamais auparavant, l’humanité doit relever le défi d’une existence en conscience, avec une nouvelle intelligence, celle du cœur qui redonne place et sens à la DOUCEUR, la musculation intérieure.

Poême pour la Douceur

La douceur est telle une fleur qui ne s’ouvre que par le cœur
elle ne vit que dans une dimension, celle de l’intérieur
Elle ne dévoile son parfum subtil qu’aux cœurs purs.
S’opposant aux egos crieurs, ne rêvant que de hauteurs,
Ne connaissant jamais la douleur,
Elle ne demande aucune faveur, elle attend juste son heure
Dans la nature, elle a élu demeure
Mais son royaume est secret et infini, sans leurres
puisque tapie au fond de chaque cœur
de tout âge, elle se porte en droit de naissance
En toute innocence, elle ne rêve que d’être bercée par les coeurs
Comment reconnaître la douceur ?
Elle est l’eau vive qui éteint tout feu
l’enveloppe spirituelle de toute action,
le trait d’union entre geste vif et caresse du coeur
la conjonction de l’ œil fermé et de l’œil ouvert
l’espace entre parole douce et mot réactif
le miracle de lumière qui transforme le regard de dédain en enthousiaste
le préfixe qui dissocie confiance de méfiance
la rencontre entre cadence effrénée et le silence intérieur
la friandise de l’âme, le baume du coeur
Maître de l’équilibre, elle sait allier douceur et fermeté à la fois
Elle est dans l’ici et maintenant, dans le bonheur d’être là tout simplement

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